La trêve des confiseurs a été, cette année encore, rigoureusement respectée par les organisations syndicales françaises : les vacances aidant, les sites sont restés quasiment en l'état entre le 22 décembre et le 4 janvier. Les préoccupations internes prédominent : congrès à venir pour la CFDT, pour la CGT, congrès passé pour la CFTC, et remplacement du président pour la CFE CGC. Notons un fort développement des informations internationales pour FO et la CFDT. Un sujet absent de l'ensemble des sites : les émeutes dans les banlieues.
Vu sur le site de La CGT
Le site du 48e congrès est en ligne
CCN du 8 décembre 2005 - Relevé de décisions
Le comité confédéral national a pris connaissance des candidatures à la future direction confédérale et approuvé, à travers un vote indicatif, la perspective que Bernard Thibault soit reconduit pour un troisième mandat.
Le Comité confédéral national de la Cgt s’est réuni le 8 décembre 2005.
Il a convoqué formellement le 48ème congrès de la Cgt, du 24 au 28 avril 2006 à Lille.
Il a pris connaissance des candidatures présentées par les organisations en vue de constituer la future direction confédérale. Après avoir reçu 81 propositions pour la Commission exécutive confédérale et 7 candidatures pour la Commission financière et de contrôle, le CCN s’est donné un délai supplémentaire pour permettre aux organisations de mettre à disposition des propositions complémentaires répondant au besoin de féminiser, rajeunir et diversifier le profil des candidates et candidats.
Une nouvelle réunion du CCN est ainsi programmée le 11 janvier 2006.
Le CCN, par un vote indicatif à l’unanimité des 110 organisations présentes, moins 7 refus de vote, a approuvé la perspective que Bernard Thibault soit reconduit pour un 3ème mandat au poste de secrétaire général. C’est le CCN, réuni pendant le congrès, qui procédera à l’élection du Secrétaire général.
Après une discussion, concernant le contexte revendicatif et social, le CCN : A décidé d’appeler à des rassemblements locaux, notamment devant les sièges patronaux, le 13 décembre, jour de la prochaine séance de négociation de la Convention UNEDIC ;
A pris la décision de construire une action nationale interprofessionnelle engageant toutes les organisations de la Cgt, pour la fin janvier, sur les revendications des salariés du privé et du public. La Cgt souhaite que ce rendez-vous soit le plus unitaire possible.
S’inscrit dans la préparation de la manifestation européenne, en février, dont le principe a été arrêté par la Confédération européenne des syndicats contre la directive dite « Bolkestein ». Publié le 9 décembre 2005
Assurer le renouvellement des militants
Plusieurs intervenants se sont inquiété de la faible présence des jeunes dans la Cgt. Pour la (jeune !) secrétaire du syndicat des cheminots de La Rochelle, la succession de contrats précaires et la faiblesse des salaires (ne faisant pas des cotisations une priorité) empêchent les jeunes de s’investir dans la vie syndicale.
“D’ici à 2012, 80 000 camarades, le plus souvent des militants aguerris, partiront à la retraite, a annoncé Bernard Thibault, avant d’ajouter : “Il faut assurer le renouvellement des militants en donnant aux jeunes toute la place qu’ils méritent dans notre organisation. Il y a des signes encourageants : il ressort par exemple de nos enquêtes que les 18-25 ans sont la tranche d’âge qui a le plus confiance en la Cgt”.
Quelle presse confédérale ?
Face à des médias qui n’en finissent plus de caricaturer l’action de la Cgt, Bernard Thibault a indiqué vouloir consolider les moyens de la presse confédérale. Il a évoqué le projet de création prochaine d’un mensuel destiné à tous les syndiqués, financé par un prélèvement de 3% sur les cotisations.
Des actions unitaires
“La solidarité s’est diluée dans les actions catégorielles” (...) “Organisons des actions unitaires : sur les services publics, par exemple, il faut défendre les salariés mais aussi les usagers”. En guise de réponse, Bernard Thibault a assuré “regretter que toutes les fédérations n’ait pas considéré l’ouverture du capital d’Edf comme un enjeu national”. Il a ensuite annoncer la préparation d’une journée d’action, en janvier, pour la défense, entre autres, de l’emploi et du pouvoir
Vers la création d’une organisation internationale unique
“La Cgt doit plus mettre l’accent sur les grands enjeux économiques mondiaux, il faut faire le lien entre nos luttes et la mondialisation, ne pas accepter la mise en concurrence déloyale des ouvriers, et établir un nouveau rapport à la mondialisation. » (...) “Il ne faut pas jouer international contre local, a alors souligné Bernard Thibault. Oui, nous souhaitons la création d’une organisation syndicale internationale unique. (...)
2ème titre à la une du site CGT
23 décembre 2005Assurance-chômage : "qui perd ? qui gagne ?"
Le Medef ambitionnait de conclure en deux séances les négociations portant sur la convention Unedic ; huit ont été nécessaires. Le résultat est malheureusement inversement proportionnel aux heures passées. L’accord que la Cfdt, la Cftc et la Cgc s’apprêtent à signer (Fo ayant réservé sa réponse) aggrave la situation des chômeurs et participera à augmenter la pauvreté et l’exclusion.
Vu sur le site de la CFTC
L’éditorial : 2006 ? Une bonne année pour la CFTC !
(...) Que nous réservera 2006 ? (...) Le Congrès Confédéral de Bordeaux a ouvert une période importante : nous sommes désormais sur la dernière ligne droite avant 2008, où nous attendent d’importantes échéances électorales pour la fonction publique et le secteur privé (...) Le Conseil a décidé le lancement d’un plan d’action afin de promouvoir auprès de nos partenaires notre statut du (...) Mais que 2006 nous permette d’avancer dans la construction d’une économie plus humaine ! Jacques Voisin, Président, Jacky Dintinger, Secrétaire général, le 21 décembre 2005
49ème congrès confédéralBordeaux, 15-18 novembre 2005
Le 49ème Congrès confédéral de la CFTC s’est déroulé à Bordeaux du 15 au 18 novembre 2005, sur le thème « Espérer, construire, partager ». Jacques Voisin est réélu président de la CFTC. Le nouveau Bureau confédéral a été élu par le Conseil confédéral vendredi 18 novembre à l’issue du congrès. Jean-Louis Borloo, Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Cohésion sociale s’est félicité jeudi du rôle et de la place prise par la CFTC dans les chantiers sociaux du pays
La CFTC ?
Avec 132 000 adhérents, la CFTC a réalisé un score de 9,7% aux élections prud’homales de décembre 2002, en progression de 2,2% par rapport à 1997. Aux dernières élections des comités d’entreprise (CE), la CFTC est la seule confédération syndicale à progresser, avec 6,7 % contre 6 % en 2001 et moins de 5 % quelques années plus tôt. La CFTC compte aujourd’hui 1 145 syndicats regroupés en 16 fédérations professionnelles, dont les principales sont la CSFV (commerce-services-forces de vente), l’enseignement privé, la métallurgie, les collectivités territoriales, les transports, les télécoms et les banques. Géographiquement, la CFTC est divisée en 22 unions régionales, 100 départementales et 249 unions locales. Elle est particulièrement bien implantée en Alsace, dans le Nord-Pas de Calais et en Lorraine, en île-de-France et en Pays-de-Loire. Depuis la scission, la CFTC a été dirigée par Joseph Sauty (1964-1970), Jacques Tessier (1970-1981), Jean Bornard (1981-1990), Guy Drilleaud (1990-1993) et Alain Deleu (1993-2002), auquel a succédé, au congrès de Toulouse en 2002, son président actuel Jacques Voisin. Il est secondé par Jacky Dintinger, secrétaire général.
Vu sur le site de la CFE CGC
Présidence confédérale Bernard Van Craeynest, 8ème président de la CFE-CGC
Jean-Luc Cazettes étant décédé en septembre dernier, la Confédération a choisi de suivre l’avis du Conseil juridictionnel exprimé lors du Comité confédéral du 10 novembre 2005 pour assurer la succession à la présidence : la convocation d’une assemblée générale ordinaire, le 22 décembre 2005, « afin de pourvoir au remplacement du président confédéral ». Le congrès électif initialement prévu pour novembre 2006 est maintenu afin d’assurer le renouvellement de l’ensemble des mandats confédéraux.
Conformément aux statuts, ce sont les délégués des fédérations de plus de deux mille adhérents, les membres du bureau national ainsi que deux délégués de l’Union interprofessionnelle des retraités (UNIR) CFE-CGC qui ont ainsi été appelés à exprimer leur choix selon un vote à bulletin secret.
Deux candidats étaient en lice : Danièle Karniewicz (fédération de la chimie) et Bernard Van Craeynest (fédération de la métallurgie). Jean-Louis Walter, secrétaire général qui assurait l’intérim, a souhaité, pour sa part, « passer la main ».
(...) Au final, Bernard Van Craeynest a été élu par 186 voix contre 103 à Danièle Karniewicz. La candidate malheureuse a souhaité que le travail continue « ensemble et dans le même respect mutuel ».
Bernard Van Craeynest (...) s’est engagé à maintenir la « forte expression » de la CFE-CGC qui a « toute sa place dans le dialogue social », en particulier pour refléter les attentes des « catégories intermédiaires » qui sont placées aujourd’hui entre « l’enclume et le marteau pilon » : « l’encadrement doit être reconnu à sa juste valeur ! ». Parmi ses priorités, le nouveau président confédéral s’attachera à la promotion et à la reconnaissance d’un contrat d’engagement social destiné à donner aux militants les véritables moyens de leurs missions. De même, il poussera à l’installation d’une cotisation sociale sur la consommation afin que la protection sociale trouve enfin une véritable source de financement adaptée aux contraintes actuelles.
Pour ce qui est de l’organisation elle-même, et conformément au programme qui l’a porté à la présidence confédérale, Bernard Van Craeynest proposera une réforme des statuts de la CFE-CGC afin de redonner à toutes les structures, y compris les plus petites, le pouvoir de s’exprimer. Bernard Van Craeynest
La CFDT
, en dehors des congrès, met l’accent sur le calendrier de l’année, et fait une plus grande place que les autres à l’international :
1) « Pour une Europe sociale plus forte, un meilleur modèle social européen »
La CFDT, la CFTC, la CGT et l’Unsa réaffirment leurs revendications à l’occasion du débat sur la « directive Bolkenstein » et appellent à participer à la manifestation décidée par la CES, le 14 février à Strasbourg.
2) Hong Kong
Conférence de l’Organisation mondiale du commerce Un accord éloigné des ambitions de Doha Si l’accord ne prend pas en compte la dimension sociale ni les problématiques du développement, il permet le maintien du système multilatéral de régulation. Le mouvement syndical international poursuit sa mobilisation.
(...) Comme l’a affirmé Pascal Lamy, le directeur général de l’OMC, « le cycle a été remis sur les rails après une phase d’hibernation ». L’objectif est maintenant de conclure les négociations en 2006. L’accord trouvé à Hong Kong est assez éloigné des ambitions affichées à Doha. Il a toutefois le mérite de maintenir le système multilatéral de régulation du commerce mondial incarné par l’OMC. Il permet également d’asseoir l’autorité de Pascal Lamy. Arrivé à la tête de l’OMC il y a quatre mois, celui-ci subissait à Hong Kong un véritable examen de passage. Il est aujourd’hui en meilleure position pour diriger un des maillons d’une véritable gouvernance mondiale.
Sur le fond, les avancées sont limitées. (...) La conférence a confirmé la difficulté des dirigeants des grands pays à dépasser les égoïsmes nationaux de courte vue et à s’inscrire véritablement dans une perspective de développement durable.
Les résultats dans le domaine social sont également décevants. Depuis Doha, la dimension sociale des règles du commerce mondial n’était pas à l’ordre du jour des négociations. Le mouvement syndical international avait toutefois tracé deux pistes permettant aux négociateurs de prendre quand même en compte cette dimension sociale. Il s’agissait d’abord d’intégrer dans la déclaration finale l’idée d’une collaboration entre l’OMC et l’OIT. Cette proposition n’a pas été retenue, même si un paragraphe prévoit d’élargir la coopération de l’OMC avec des « institutions pertinentes des Nations unies ». L’autre piste concernait l’impact social, en particulier sur l’emploi, des mesures de libéralisation des échanges. Il s’agissait d’obtenir que cet impact fasse l’objet d’une évaluation et que des flexibilités soient offertes aux États dans l’application des décisions de libéralisation (mise en œuvre progressive, exclusion temporaire de certains secteurs). Là encore la déclaration finale ne donne pas satisfaction à ces revendications. Il semble cependant qu’elles aient reçu un écho favorable auprès d’un certain nombre de délégations. Il appartiendra dès lors au mouvement syndical de poursuivre sa mobilisation afin de peser sur les négociations au cours de l’année 2006.
3) Troisième sujet en vue sur le site : Actualité syndicale et sociale
1er janvier 2006. Début de la présidence autrichienne de l’Union européenne
14 au 16 janvier. Assemblée syndicale mondiale sur l’environnement à Nairobi au Kenya
Cette assemblée, à laquelle une délégation CFDT participera, est une première mondiale. Elle se déroulera sous l’égide de l’ONU. Elle aura pour objectif de trouver les moyens de conjuguer travail et environnement. Les débats porteront sur des questions essentielles telles que les conséquences du changement climatique sur le milieu du travail ; l’élimination des produits chimiques sur le lieu de travail ; les oppositions entre exigences environnementales et emploi. L’Organisation internationale du travail sera partie prenante de cette assemblée ainsi que de nombreuses ONG.
15 janvier. Élections présidentielles en Finlande
16 janvier. Colloque de l’association Dialogues
« Les syndicats sont-ils mortels ? » Ce thème, à dessein provocateur, sera celui du colloque qu’organise l’association Dialogues le 16 janvier au Conseil économique et social. Dialogues est un lieu d’échanges qui rassemblent des syndicalistes et des DRH. L’association est très inquiète sur l’évolution du syndicalisme en France. « Avec sa faiblesse et ses divisions, analyse Jean-Dominique Simon-Poli, le directeur de l’association, il a beaucoup de difficultés à peser sur le cours des choses dans ce pays ». A la veille de leur congrès respectif, François Chérèque pour la CFDT et Bernard Thibaut pour la CGT, qui participeront aux débats, tenteront de tracer des perspectives pour sortir le syndicalisme français de cette délicate situation. Jean Peyrelevade et Louis Schweitzer, respectivement ancien PDG du Crédit Lyonnais et de Renault, participeront également à ce colloque.
19 au 29 janvier. Forum social mondial polycentrique Le récent tremblement de terre qui s’est déroulé au Pakistan a contraint les organisateurs à différer, pour l’instant, le Forum social mondial asiatique. Il devait se tenir à Karachi au Pakistan du 24 au 29 janvier. En revanche, les deux autres FSM sont maintenus. Ils auront lieu du 24 au 29 janvier à Caracas au Venezuela pour l’Amérique et du 19 au 23 janvier à Bamako au Mali pour l’Afrique. Les thèmes abordés cette année tourneront autour de six axes : pouvoir politique et luttes pour l’émancipation sociale ; stratégies impérialistes et résistance des peuples ; ressources et droits pour la vie : alternatives au modèle prédateur de civilisation ; diversités, identités et cosmovisions en mouvement ; travail, exploitation et marchandisation de la vie ; communication, culture et éducation : dynamique et alternatives pour la démocratisation. • Suivre l’actualité dans la rubrique Europe
22 janvier. Élections présidentielles au Portugal
4) Vu aussi, la préparation du congrès de la CFDT
Événement Préparation du 46 e Congrès confédéralDu 12 au 16 juin prochain, la CFDT tiendra son 46e Congrès confédéral à Grenoble. Ce grand rendez-vous de la vie démocratique de l’organisation est d’ores et déjà en préparation. Dans les semaines qui viennent, militants et adhérents vont être amenés dans leur section à discuter des textes qui seront présentés et à faire des propositions. Le Congrès se déroulera de la manière suivante : François Chérèque présentera le rapport d’activité qui sera suivi par les interventions des syndicats pendant douze heures. Après la réponse du secrétaire général, le Congrès procédera au vote du quitus. Dans une deuxième phase, une seule résolution d’orientation sera soumise aux syndicats. Elle sera composée de trois parties : l’analyse de la société en mutation ; les propositions d’axes revendicatifs ; la syndicalisation. Les syndicats disposeront de onze heures pour défendre leurs amendements. Le Congrès élira le nouveau Bureau national qui, lui-même, élira la nouvelle commission exécutive.
D’ici le 12 juin, la préparation du Congrès connaîtra des étapes importantes.
Les 18 et 19 janvier. Le Bureau national adoptera l’ordre du jour du Congrès ainsi que le projet de rapport d’activité et l’avant-projet de la résolution générale.
Le 3 février. Appel de candidatures 1 er et 2 e catégories (Fédérations et Unions régionales interprofessionnelles). La date limite de réception est fixée au 11 avril.
Du 14 au 16 février. Élection de la Commission des résolutions.
Du 2 mars au 8 juin. Publication des tribunes d’expression dans Syndicalisme Hebdo.
10 mars. Date limite de réception des amendements à l’avant-projet de résolution générale.
21 avril. Date limite d’inscription des délégations et porteurs de mandat, des candidatures à la commission des mandats.
27 avril. Publication du projet de résolution générale.
12 mai. Date limite d’inscription pour intervention sur rapport d’activité.
16 mai. Choix définitif des amendements en débat par le Bureau national.
25 mai. Publication des amendements en débat.
12 juin. Début du Congrès
5) Vu aussi, un calendrier des évènements internationaux à venir : Dans les mois à venir
1er au 4 mars. Congrès de la CGIL italienne à Rimini.
8 mars. Journée internationale de la femme.
14 au 17 mars. Congrès de la fédération générale de l’Agroalimentaire à Nîmes.
21 mars. Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale
23 et 24 mars. Congrès de l’Union régionale Limousin à Guéret.
9 avril. Élections parlementaires en Italie. • 18 au 21 avril. Congrès de la Fédération de l’enseignement privé à Toulon.
24 au 28 avril. Congrès de la CGT à Lille.
29 avril au 15 mai. Quinzaine du commerce équitable.
3 mai. Journée mondiale de la liberté de la presse.
1er au 3 juin. Congrès fondateur de la nouvelle Organisation syndicale internationale à Vienne.
12 au 16 juin. Congrès confédéral de la CFDT à Grenoble.
1er juillet. Début de la présidence européenne de la Finlande.
6) Vu enfin :
Fin de la négociation Assurance-chômage Un projet d’accord qui assure l’essentiel et prévoit une refonte du système Les négociations marathon sur la nouvelle convention de l’assurance-chômage se sont achevées jeudi soir à l’issue d’une ultime réunion. Un projet d’accord est ouvert à la signature des organisations syndicales. Le Bureau national de la CFDT se prononcera le 3 janvier.
Vu sur le site Force ouvrière,
une première page beaucoup plus diversifiée, et assez internationale :
1) UNEDIC Fin des négociations
Le patronat et trois confédérations apprécient positivement un texte que la CGT a rejeté dès le départ et sur lequel FO prendra sa décision la semaine prochaine.
Les discussions sur la convention de l’assurance chômage se sont achevées (...). Le texte final ne retient pas, malgré l’insistance des négociateurs de FO, la proposition d’une contribution spécifique sur les contrats précaires (lire nos précédentes informations). Hormis la CGT, qui s’était placée dès le départ dans une perspective de non signature de l’accord, les confédérations ont réservé leurs réponses. Cependant, la CFDT, la CFE-CGE et la CFTC n’ont pas fait mystère de leur appréciation positive des conclusions, d’ailleurs approuvées par la partie patronale.
Jean-Claude Quentin, qui dirige la délégation de FO, a relevé que les demandes et propositions de sa confédération se retrouvaient dans le texte, même si c’était dans des proportions insuffisantes. Il a cependant souligné qu’il était « désormais le seul à porter la revendication d’une taxation du travail précaire », refusée par le patronat, qui a obtenu gain de cause dans les tractations d’hier. FO, a-t-il annoncé, prendra sa décision la semaine prochaine. Les autres organisations le feront au début du mois de janvier, ce qui a conduit l’ensemble des délégations à proroger l’actuelle convention au delà du 31 décembre pour éviter tout vide juridique.
Chronique d’une négociation inachevéeAprès plus de vingt heures de discussions, la dernière réunion sur l’assurance-chômage a été interrompue hier matin en raison du départ de la réunion de FO qui a dénoncé les méthodes « déloyales » du patronat. [...]
2) Cambodge :
La CISL réaffirme son soutien aux syndicalistes inculpés pour avoir critiqué le gouvernement Lors d’une rencontre avec Chea Mony, Président de la centrale syndicale cambodgienne FTUWKC, le 19 décembre à Bruxelles, Guy Ryder, Secrétaire général de la CISL, s’est engagé à intensifier les pressions sur le gouvernement cambodgien pour qu’il abandonne les chefs d’inculpation de diffamation envers le gouvernement de ce pays et d’incitation au crime, prononcés à l’encontre de M. Mony et d’autres dirigeants syndicaux cambodgiens. [...]
3) Bolkestein, le retourRéduction de ce que l’on appelle le « chèque britannique » (rabais obtenu à l’époque par Mme Thatcher), engagement de remettre à plat le budget européen en 2008-2009*, tels sont deux des points clés de l’accord intervenu le week-end dernier entre les vingt-cinq pays membres de l’Union européenne pour le budget européen jusqu’en 2013. [...]
4)Fusions des caisses de sécurité sociale, un volcan proche de l’éruptionLes rapprochements et fusions qui se déroulent actuellement au sein des organismes de base du régime général répondent quasi-exclusivement à des questions d’opportunismes locaux qui risquent de mettre à mal la qualité du service public de proximité assuré par ces organismes. [...]
5) Protection socialeLE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ANNONCE UNE RÉFORME DU FINANCEMENT
6) FO parle également d’un congrès, mais de celui de 1919, dans sa page historique : 1919 - Le Congrès confédéral de Lyon
Le Congrès de la Confédération Générale du Travail, réuni à Lyon, du 15 au 21 septembre 1919, était la première manifestation importante du syndicalisme français depuis la guerre de 1914. 1.200 délégués y représentaient 2.125 syndicats et 1.200.000 cotisants. Ce congrès, qui ouvrait une époque nouvelle dans l’histoire du mouvement corporatif, dut prendre une position définitive sur l’orientation du syndicalisme, au lendemain de la révolution bolchevique en Russie, et rappeler les buts traditionnels de la CGT. [...]
Vu sur le site du MEDEF
Une information sur l’accord UNEDIC : la présidente du MEDEF estime que l’accord conclu sur l’assurance-chômage est "responsable, équilibré" et qu’il permet de "résorber le déficit" de l’Unedic, au plus tard en 2009.
Un mot sur Hong Kong : OMC : un pas en avant dans la bonne direction
Enfin, un point de vue en forme de mise en garde : Ne passons pas d’un Etat providence à une illusion d’entreprise providence
Vu sur le site du DGB
ne information, qui ne figure pas encore sur les sites français, concernant la manifestation du 14 février prochain à Strasbourg sous l’égide de la CES :
Große Demonstration zur Dienstleistungsrichtlinie am 14. Februar 2006 in Straßburg Der DGB unterstützt den Aufruf des Europäischen Gewerkschaftsbundes (EGB) zu einer großen Demonstration zur Dienstleistungsrichtlinie am 14. Februar 2006 in Straßburg. „Wir dürfen nicht zulassen, dass die polnischen oder slowakischen Arbeitsbedingungen ganz legal zum Standard in Darmstadt, Jena und Kassel werden“, begründete der DGB-Vorsitzende Michael Sommer im Interview mit der Frankfurter Rundschau.
Vu aussi et surtout des commentaires du président et de différents responsables sur les négociations ‘Harts IV’, qui ne remportent pas l’adhésion du DGB pour le moment, notamment en ce qui concerne la prise en charge des chômeurs de plus de 55 ans :
Ursula Engelen-Kefer : "Hartz IV muss vom Kopf auf die Füße gestellt werden"
Ältere Arbeitnehmer, die arbeitslos werden, sollten nach Ansicht der stellvertretenden DGB-Vorsitzenden Ursula Engelen-Kefer wie bisher länger Arbeitslosengeld bekommen. "Die Bezugsdauer des Arbeitslosengeldes sollte weiterhin an die Lebensleistung gekoppelt werden. Es ist unangemessen, wenn das Arbeitslosengeld bis zum 55. Lebensjahr zukünftig auf nur ein Jahr begrenzt wird", sagte Engelen-Kefer der Nachrichtenagentur AP in Dresden. Engelen-Kefer forderte eine neue Initiative für ältere Langzeitarbeitslose. "Die öffentliche Förderung sozialversicherungspflichtiger Beschäftigung für über 55-Jährige ist die bessere Alternative zu ALG II und Ein-Euro-Jobs", erklärte die DGB-Vize. Ein-Euro-Jobs böten "keinerlei Perspektive, um AGL II zu überwinden". Außerdem würden reguläre Arbeitsplätze vielfach verdrängt. Die Folge seien "doppelte Kosten und Einnahmeausfälle für die Sozialversicherungen". Es gebe aber eine Fülle öffentlicher Aufgaben, die brach liegen und durch öffentlich geförderte Beschäftigung geleistet werden könnten. "Entscheidend ist dabei, dass die Arbeitsplätze anständig bezahlt werden und sozial abgesichert sind", so Engelen-Kefer. Damit hätten ältere Langzeitarbeitslose eine "echte Perspektive bis zur Rente".
(...) "In jedem Fall muss aber sichergestellt werden, dass reguläre Arbeitsplätze nicht ersetzt werden". Dazu müssten die bisher nur als freiwillige Einrichtung vorgesehenen Beiräte bei den Arbeitsgemeinschaften verpflichtend und in ihren Kompetenzen gestärkt werden. "Die Gewerkschaften und Vertreter der lokalen Wirtschaft können vor Ort am besten beurteilen, ob Arbeitsplätze verdrängt werden", sagte Engelen-Kefer. Sie sollten mit einem Vetorecht in den Beiräten vertreten sein".
Sommer : "Hartz IV hat das gesellschaftliche Klima vergiftet"
Sommer nennt Forderungen nach weniger Geld für Ältere geschmacklos
Als unanständig und geschmacklos hat DGB-Chef Michael Sommer Forderungen nach weniger Lohn für ältere Arbeitnehmer zurückgewiesen. Viel wichtiger sei "die Entwicklung intelligenter und flexibler Arbeitszeitkonzepte, damit ältere Arbeitnehmer ihr Wissen und Können im Betrieb einbringen könnten", sagte Sommer in einem Interview mit der Nachrichtenagentur AP. "Es ist ausgesprochen geschmacklos, wenn gerade diejenigen, die sich die Taschen vollhauen, den kleinen Leuten erzählen wollen, wie sie denn noch besser sparen sollen", unterstrich Sommer. Solche "Doppelmoral" würden die Gewerkschaften nicht hinnehmen und anklagen. Als Beispiel nannte der DGB-Vorsitzende die Telekom, wo 30.000 Menschen entlassen werden sollen, aber die Dividende für die Aktionäre nicht gesenkt werde. "Wir werden die gesellschaftliche Auseinandersetzung über die moralischen Werte von Unternehmen verstärken", versprach Sommer.
(...) Sommer bleibt bei seiner Kritik an Hartz IV Trotz der Ost-West-Angleichung beim Arbeitslosengeld II sehen die Gewerkschaften keinen Anlass, von ihrer Kritik an Hartz IV etwas zurückzunehmen. "Hartz IV hat das gesellschaftliche Klima in diesem Land vergiftet. Das ist nach wie vor unerträglich", sagte der DGB-Vorsitzende Michael Sommer. Ein Jahr nach Umsetzung der Arbeitsmarktreform sei sichtbar, dass es vielen ehemaligen Arbeitslosenhilfeempfängern deutlich schlechter gehe. "Das betrifft nicht nur die Höhe der Leistungen, sondern auch ihre persönlichen Lebensverhältnisse."
Auch Beschäftigte spürten den Druck, der von den Sozialreformen ausgehe. "Belegschaften sind erpressbar geworden", sagte Michael Sommer. Ihnen sei klar : "Wenn ihr Betrieb schließt, sind sie nach einem Jahr bei Hartz IV." Der großen Koalition warf er vor, nur daran zu gehen, weiter an den Ausgaben für Hartz IV zu sparen, aber nicht die Lage der Betroffenen zu verbessern. "Das ist eine falsche Politik. Das bleibt eine falsche Politik, auch wenn der Kanzler jetzt anders heißt und eine Frau ist", unterstrich Sommer. Gleichzeitig gab er zu, dass es im Moment keine politische Mehrheit für Nachbesserungen an der Arbeitsmarktreform Hartz IV gebe.
Gewerkschaften wollen Einschnitte beim Kündigungsschutz nicht hinnehmen Die im Koalitionsvertrag festgeschriebenen Einschnitte beim Kündigungsschutz wollen die Gewerkschaften nicht kampflos hinnehmen. "Wir setzen auf die Kraft von Argumenten. Wieso sollte es mehr Jobs geben, wenn Arbeitnehmer rechtlos und erpressbar gemacht werden ?", so der DGB-Vorsitzende. Er unterstrich, dass die Gewerkschaften die Einbußen beim Kündigungsschutz nicht gegen den im Koalitionsvertrag festgeschriebenen Erhalt der Tarifautonomie aufrechnen werden. "Wir werden eine Paketlösung nicht akzeptieren", sagte Sommer.
Die Aufweichung des Kündigungsschutzes sei "der völlig falsche Weg", betonte Sommer. Damit würden Arbeitnehmer, die ein neues Arbeitsverhältnis anfingen, zu Freiwild erklärt. "Das werden wir weiter attackieren", sagte Sommer. Die große Koalition will den Kündigungsschutz künftig bei Neueinstellungen erst nach 24 statt bisher sechs Monaten greifen lassen.
Klar wehrte sich Sommer auch gegen Angriffe auf die Tarifautonomie. Solche Bestrebungen gebe es nach wie vor von den Marktradikalen in der der Union, sagte er. "Damit würden Arbeitnehmer erpressbar gemacht", unterstrich der DGB-Vorsitzende. Gleichzeitig verwies er auf die Flexibilität in den Tarifverträgen. "Da geht es tatsächlich um betriebliche Bündnisse für Arbeit und nicht gegen Arbeitnehmer", sagte Sommer. Das sei im Rahmen der Tarifautonomie möglich und die Gewerkschaften hätten schon vielfach bewiesen, dass sie ausgesprochen flexibel reagieren. Wenn in Tarifverträgen klar und deutlich stehe, wo und unter welchen Bedingungen es Abweichungen gebe, sei das eine verlässliche Basis für die Arbeitnehmer.
Vu sur le site AFL-CIO
AFL-CIO President Sweeney : New York Transit Workers Taking a ’Brave Stand’ Congress, Cheney to Working Families : Bah, Humbug AFL-CIO Opposes Nomination of Judge Alito to U.S. Supreme Court
Et l’éditorial usuellement incisif de Sweeney, sur un ton proche de celui du président du DGB, qui souligne le fossé existant entre les salariés représenté par le syndicat et les élites politiques des USA, fustigeant la logique d’un système rémunérant les plus riches au détriment des plus pauvres et des classes moyennes, favorisant le capital au détriment des salariés, dans le cadre de « priorités grossièrement dévoyées » :
On Dec. 8, the U.S. House of Representatives-in a stunning display of grossly misplaced priorities-voted to give $56 billion in tax cuts mostly to wealthy investors. Two-thirds of that money will go to people who earn more than $100,000 a year ; 40 percent of it will go to millionaires. What makes this vote especially stomach-turning is that it follows the House vote to cut $50 billion from critical programs for working families and the poor-Medicaid health care, food stamps and student loans.
So it should surprise no one that America thinks its leaders are heading boldly in the wrong direction.
A new poll we commissioned by Peter D. Hart Research Associates finds that fewer than one-quarter of voters think Congress is in step with their own priorities today-and that’s true for people in red states, blue states and in swing states. The public also believes President George W. Bush-the architect of so many pro-corporate, pro-wealthy, anti-worker votes-is out of step with their priorities.
The result ? By a 2-1 margin, voters say the nation is off on the wrong track today, with only 29 percent saying America is headed in the right direction.
So who voted to take health care from the sick, food from the hungry and a shot at a college education from low-income and middle-class students so they could make rich investors even richer ? Who voted to weaken pay and overtime protections and cut health care and pensions for millions of workers ? And who voted instead for working families ?
As we get closer to 2006, a year in which control of the U.S. House and Senate and many governorships will be decided, it’s time to start finding out where our elected leaders stand.
As the largest organization fighting for America’s working families, the AFL-CIO has a responsibility to be a watchdog that keeps an eye on Congress and lets working families know which elected leaders are on their side-and which are not. We are examining the voting records of members of the U.S. House and Senate on the most important issues for working families and we urge every person who cares about justice and the future of our country to examine this information and share it with other voters. (...)
Vu enfin sur le site des CSR
Face au Patronat, à la Bureaucratie et à la Bourgeoisie de gauche,
Comités Syndicaliste-Révolutionnaire Un travailleur averti en vaut 2 ! Les militants du CSR réalisent une revue de réflexion sur le mouvement syndical. Face à la décomposition du syndicalisme, nous faisons des proposition stratégiques en tirant des lecons de la pratique syndicale actuelle et passée (...)
Renforçons nos Unions Locales Nous pensons que la relance de la pratique syndicale de solidarité interprofessionnelle locale et quotidienne pour développer le mouvement syndical partout est nécessaire pour les prochaines lutte que nous voulons victorieuses. Nous appelons les syndicslistes à rapidement renforcer les rangs de leurs Unions Locales qui ont besoin de militants pour aider à l’organisation syndicale des travailleurs de leur territoire.
48éme Congrès de la CGT Ce 48ème congrès de la CGT, nous le considérons comme un des plus importants de l’histoire de notre confédération. Il est donc nécessaire de tout faire pour qu’un réel débat ait lieu dans toutes les structures. Le débat du congrès portera sur plusieurs points. Mais nous pensons que la question décisive qui va engager l’avenir de la CGT sera celle de la “ réforme des structures ”. Les propositions de la direction confédérale remises au CCN en mai 2005 sont pour nous à rejeter. Elles engageraient la CGT sur la voie de son complet changement de nature. Elles donneraient une impulsion sans précédent à sa transformation, à terme, en confédération sur le modèle de celles qui dirigent la CES.
Jeunesses Syndicalistes Les lycéens en lutte contre la loi Fillon de casse du bac ont fait preuve d’une mobilisation exemplaire dans de nombreux lycées en reprenant les méthodes du mouvement syndical : grève avec occupation, piquet de grève, assemblée générale... Les jeunes scolaires en tant que futurs travailleurs en formation doivent se syndiquer et lutter avec les autres salariés. Les CSR veulent y contribuer...
BULLETIN pour la GREVE INTERPRO Pendant le mouvement de mai-juin 2003 pour la défense des Retraites et contre la décentralisation, le CSR a publié régulièrement un bulletin sur la mobilisation dans les différents secteurs pour faire avancer la convergence de luttes vers la grève interpro reconductible nécessaire pour gagner(...)
La revue du Courant SR
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