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Photo du rédacteurBernard Vivier

Où effectuer des recherches en histoire sociale ?

Les sources de l?histoire sociale sont aujourd?hui répertoriées. Trois guides fournissent aux chercheurs les adresses utiles.


Une organisation syndicale veut-elle organiser la célébration d’une date marquante de l’histoire sociale ? Une entreprise veut-elle rédiger une plaquette sur le passé de ses usines ? Un étudiant veut-il préparer un mémoire universitaire sur le mouvement ouvrier ? Un journaliste veut-il vérifier un événement ?


Il leur faut aussitôt accéder aux meilleures sources.


Ces sources sont de plus en plus variées : archives, photos, affiches, films mais aussi objets (machines, outils, habits, drapeaux) et immeubles (maisons ouvrières, bâtiments d’usines). Ces sources se trouvent dans des centres très divers : archives d’entreprise, archives départementales ou communales, fonds des syndicats, des mutuelles, des associations compagnonniques, etc.


- « Les sources de l’histoire ouvrière » -


En 1987 était publié, sous la signature de Michel Dreyfus, aux Editions ouvrières (aujourd’hui Editions de l’Atelier) un important ouvrage intitulé « Les sources de l’histoire ouvrière, sociale et industrielle en France (XIXème et XXème siècles) ».


Cet ouvrage de 297 pages reste un indicateur précieux des adresses utiles à la recherche historique, partout en France. Tous les départements ont été visités. Des indices (noms de personnes, thématiques) facilitent les recherches.


- « Le guide des comités d’histoire » -


Publié en 1999 par le Club des comités d’histoire (service d’information du gouvernement, 19, rue de Constantine 75007 Paris), le « Guide des comités d’histoire et des services historiques » (118 pages) répertorie une bonne quarantaine de centres de recherche et de documentation, dont un certain nombre peuvent intéresser les chercheurs du social.


Les archives d’entreprise (Crédit Lyonnais, Saint Gobain, France Telecom, RATP, etc), les centres d’archivage de branches professionnelles (comme l’Académie François Bourdon, ou Creusot, pour la sidérurgie-métallurgie ou comme l’Institut d’histoire du notariat) côtoient les adresses du Comité d’histoire des administrations chargées du travail ou du Comité d’histoire de la Sécurité sociale.


- Le CODHOS -


Structure de liaison entre plusieurs centres de recherche et de documentation, le CODHOS (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale) a été créé en mars 2001. Fédérant 18 membres, le CODHOS vise à établir un catalogue collectif des fonds en histoire sociale, en partant de l’existant, c’est-à-dire des fonds de chacun. L’idée est que, finalement, la situation matérielle du document importe moins si les fichiers sont collectifs.


En constituant progressivement des bases de données thématiques, accessibles sur internet, le CODHOS veut faire vivre des fonds documentaires qui « dorment » encore, faute d’être suffisamment connus.


Si le siège social du CODHOS est celui du Musée social à Paris (5, rue Las Cases 75007), le site internet ambitionne de libérer les chercheurs des contraintes du temps et de la distance, pour repérer leurs sources :http://www.codhos.asso.fr


Le premier travail du CODHOS est pourtant sur papier ! Il s’agit de l’inventaire des centres de documentation où l’on peut consulter les rapports et comptes-rendus des congrès du monde syndical, mutualiste, coopératif et des mouvements politiques de gauche, de 1870 à 1940. Son titre : « Congrès du monde ouvrier » (12€).

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