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La Fédération nationale des mines et de l'énergie CGT (FNME-CGT)

Du 17 au 20 octobre 1999, 849 délégués de syndicats CGT se sont réunis à Grenoble pour le premier congrès de la fédération CGT mines-énergie. Cette nouvelle fédération, dont le processus de constitution a été lancé il y a plusieurs années, est le résultat de la fusion de deux fédérations CGT : - la fédération de l'énergie : 67.000 adhérents revendiqués, dont 24.500 inactifs ; - la fédération du sous-sol : 24.000 adhérents revendiqués, dont 20.000 inactifs. La proportion d'inactifs au sein de cette deuxième organisation montre combien devenait nécessaire, alors même que s'organise l'arrêt de toute production de charbon en France, la fusion de cette fédération avec une autre organisation. La nouvelle fédération couvre un champ syndical de quelque 203.000 actifs. Avec 47.906 syndiqués actifs, la fédération CGT mines-énergie revendique, à elle seule, un taux de syndicalisation de 23,5 % de ce secteur (chiffres 1998). Les inactifs, retraités ou veuves, sont au nombre de 352.000, dont 43.252 sont revendiqués par la CGT comme membres cotisants, soit un taux de syndicalisation de 12,4 % (chiffres 1998). Ces données chiffrées sont doublement instructives : a) d'une part, elles montrent la place prépondérante que continue à occuper la CGT dans les entreprises de ce secteur économique. En dépit d'une chute significative depuis 1977 (la CGT syndiquait alors quelque 40 % des salariés), ce taux de syndicalisation est trois fois supérieur au taux de syndicalisation observé en moyenne sur l'ensemble des secteurs économiques de notre pays ; b) d'autre part, elles montrent le poids que représente la fédération mines-énergie au sein de la CGT. Cette fédération est la première fédération de la CGT, laquelle revendique aux mêmes dates (fin 1998) 684.512 adhérents. Elle précède de par le nombre de ses adhérents, la fédération des métaux, celle des cheminots, celle des postes et télécommunications, celle des services publics et affaires sociales. Si l'on soustrait les retraités du total des adhérents, la fédération mines-énergie n'occupe plus que la deuxième place. En revanche, la puissance militante et financière de cette fédération reste, de loin, la plus importante de la CGT : nombre de permanents, moyens matériels et financiers, patrimoine. L'organisation des structures dirigeantes de la fédération est la suivante : Syndicats de base -> Commission exécutive (90 membres) -> Bureau fédéral (25 membres) Le secrétaire général de la nouvelle fédération est Denis COHEN, précédemment secrétaire général de la fédération de l'énergie CGT. {{Bureau de la FNME (Fédération nationale Mines-Energie)}}


Apaty Philippe, Banier Alain, Bernard Jacky, Blondi Patrick, Boyer Jean-Paul, Breull Didier, Brossaud Sylvain, Cachen Eric, Caudy Richard, Cohen Denis (secrétaire général), Dougnac Jean-Claude, Drouhin Laurence, Flippe Jean-Pierre, Frachon Olivier, Giraud Didier, Imbrecht Frédéric, Lattaud Philippe, Lazarre Jacqueline, Marion Maurice, Probel Frédéric, Roulot Eric, Saincy Bernard, Sotura Jean-Pierre, Terras Simone, Vassaux Alain

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