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Photo du rédacteurJoel Bagnaschino

Vu... pas vu sur le Net

Vu sur le site du Medef


une interview du 22 octobre dernier, assez " forte " et très mise en avant, à la fois par écrit et en vidéo, d’Ernest-Antoine SEILLIERE par Jean-Pierre ELKABACH : " Eh bien, écoutez, depuis des mois, des années, le politique, le législateur, l’administratif, pénètre dans le détail des entreprises pour régler et intervenir dans l’intimité du quotidien des entreprises. Eh bien les entreprises réclament de pouvoir, elles, dire aux politiques, de la façon la plus ferme, ce qu’il convient de faire ou de ne pas faire, non seulement dans l’entreprise où on doit nous laisser travailler sans s’occuper de nous et, bien entendu, s’occuper plus, l’Etat n’est même pas capable de mettre les 35 heures, comme vous le savez dans sa propre Fonction publique, alors qu’il nous laisse travailler et nous lui dirons comment nous voyons qu’il devrait travailler. "


Vu sur le site CGT


entre " Solidarité Toulouse " et la préparation de l’euromanifestation du 13 décembre à Bruxelles - dont elle est toujours la seule organisation syndicale à faire la publicité - l’actualité référencée porte sur : " Questions sur le PARE, Quelle Sécurité sociale pour demain ? Consultation nationale sur la retraite, Campagne Urgence Salaires Discussions syndicats/patronat, Premier Salon national des CE : 13, 14 et 15 février 2002 Porte Champerret ". Par ailleurs, la CGT dénonce comme étant liberticide l’ensemble d’amendements " déposés en dernière heure par le Gouvernement dans le projet de loi sur la sécurité quotidienne ", dans un communiqué intitulé : Lutter contre le terrorisme dans le respect des libertés.


Sur le site CFDT


(www.cfdt.fr/edito.htm) l’événement en encadré concerne un rassemblement des salariés des PME les 30 novembre et 1er décembre à Paris, et la reconnaissance de la spécificité des petites entreprises. Avec une belle affiche


Par ailleurs, on nous signale sur le site que François CHEREQUE a été élu le 18 octobre dernier à la commission exécutive : tout suit son cours et le dauphin poursuit son chemin sans surprise vers le sacre, au congrès confédéral qui se tiendra à Nantes en mai 2002.


Vu sur le site CFE-CGC


(www.cfecgc.org) un dossier intéressant sur le cybermilitant et les nouvelles technologies et le droit du travail. Les autres thèmes :

- " Crise économique : pour en sortir " ;

- " Tout pour comprendre la Sécurité sociale " ;

- " Epargne salariale : comment la négocier dans votre entreprise " ;

- ainsi qu’un guide sur le logement à commander pour 40 F.


Vu sur le site CFTC


Strictement rien de nouveau depuis le 12 septembre. Dans la rubrique " Actualité ", l’édito du secrétaire général est daté du ...6 septembre ! A se demander si l’on ne doit pas compter l’équipe dirigeante parmi les victimes des Twin Towers ! Heureusement pour la CFTC, certains sites fédéraux ou d’entreprises sont un peu plus vivants. Voir par exemple le site CFTC Sevel Nord,(http://multimania.com/cftcsevelnord/) un exemple du (bon) genre pour les sites de sections syndicales d’entreprise.


Vu sur le site FO


en date du 17 octobre, les commentaires suivants, sous forme ’d’ultimatum verbal’, après la :


JOURNÉE DU 16 OCTOBRE


"le patronat et le gouvernement doivent répondre aux revendications" Au lendemain des manifestations et grèves du 16 octobre 2001, le secrétaire général de FO, Marc BLONDEL, souligne que tant le gouvernement que le patronat doivent répondre aux revendications des manifestants du privé comme du public, qui se sont exprimés sur l’ensemble du territoire.Dans l’immédiat, face aux problèmes posés et étroitement liés (salaires - emploi - retraites), le moins que l’on puisse dire est que nous n’acceptons pas les déclarations de responsables politiques et patronaux qui ne sont que rodomontades réactionnaires.Le droit de grève, comme celui de manifester, sont des droits démocratiques fondamentaux, ainsi que la liberté syndicale, ils peuvent s’exercer librement.Que signifient des formules comme le patriotisme économique ou social quand les employeurs privilégient l’actionnaire au salarié et la délocalisation à l’emploi ?Que signifie l’appel à consommer si les salaires n’augmentent pas et si les pouvoirs publics privilégient les entreprises dans leurs décisions économiques ?Que signifie le catastrophisme en matière de retraite, si ce n’est d’accroître la pression et la peur du lendemain sur les plus âgés.Que signifie la dénonciation, par son Président, du personnel de la SNCF ?Tout cela n’est que manipulation.Les revendications sont simples et connues, il appartient aux hommes politiques et au patronat d’y répondre.Pour le secrétaire général de FO, l’indécence, aujourd’hui, consiste à nier les problèmes sociaux pour protéger le libéralisme économique.


Paris, le 17 octobre 2001.


Vu sur le site CS


Georges LENGLET, secrétaire Général


" Georges LENGLET succède à Gérard FOURMAL aux commandes de la Confédération. Cette succession s’inscrit comme une suite logique tant il connaît les rouages de " la maison " Le nouveau Secrétaire Général fut celui de la puissante fédération de la métallurgie depuis 1977. Georges LENGLET a participé aux côtés d’Auguste BLANC à toutes les campagnes. Les prud’homales, les Congrès, les CCN, les CAC, les réunions avec les services de l’Etat ou du patronat. Il est depuis toujours l’un des garants de la doctrine de la CSL : la cogestion. "


Spécial " Manif internationale au Qatar " :


Le site d’ATTAC


(www.attac.org/fra/asso/doc/doc71.htm) a été le premier à préparer la manif au Qatar :


Samedi 10 novembre contre l’OMC !Sauf annulation de dernière minute, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devrait tenir sa réunion ministérielle au Qatar à partir du 9 novembre. L’objectif de cette réunion est clairement affirmé : lancer un nouveau cycle de libéralisation du commerce mondial.Ces négociations ont un enjeu central : relancer la marchandisation du monde, en faisant du droit du commerce le principe dominant au détriment de toutes les autres législations sociales, environnementales, de santé publique... et faire de l’OMC l’organisation clef du nouvel ordre international fondé sur le libéralisme économique.Il s’agit en particulier de remettre en cause, à travers l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), l’ensemble des services publics, notamment la santé et l’éducation. Il s’agit aussi de faire des produits agricoles de simples objets commerciaux avec pour conséquence la standardisation de l’alimentation, la disparition des petites exploitations au Nord comme au Sud et le développement de l’insécurité alimentaire.Cette transformation de toutes les activités en marchandises se fera pour le plus grand profit des firmes multinationales qui contrôlent déjà les deux tiers du commerce mondial.Nous pouvons gagner !A Seattle en 1999, la réunion de l’OMC n’avait pas abouti au lancement d’un nouveau cycle de libéralisation. Cet échec de la libéralisation avait été certes provoqué par les intérêts antagonistes des gouvernements. Mais il a été aussi rendu possible par la mobilisation de l’opinion publique mondiale qui a empêché les négociations de se tenir dans la discrétion habituelle de ce genre de réunion.Il s’agit aujourd’hui de poursuivre ce processus de mobilisation pour imposer une autre mondialisation au service des peuples et non des multinationales. Le 10 novembre sera une journée internationale de manifestations. Leurs succès sera déterminant pour faire échec à l’OMC. En France, des manifestations unitaires auront lieu dans tout le pays.Après le 11 septembre, la lutte pour un monde plus juste, plus solidaire, et enfin respectueux des êtres humains, est l’un des plus sûrs rempart contre la haine et le fanatisme aveugle des terroristes.


LE MONDE N’EST PAS UNE MARCHANDISE !


Face aux prétentions de l’Organisation mondiale du commerceManifestons le 10 novembreDepuis sa création par nos gouvernements en 1995, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) impose un processus de libéralisation généralisée, qui concerne non seulement le commerce international, mais aussi tous les secteurs de la vie économique et sociale : environnement, santé, services publics, alimentation, propriété du vivant. Elle continue en outre à opérer de façon opaque, à la fois vis-à-vis des citoyens et des pays du Sud. Son bras judiciaire, l’Organe de règlement des différends (ORD), légifère dans de nombreux domaines non-commerciaux, en se donnant ses propres règles hors de tout contrôle démocratique. Elle a toujours refusé de prendre en considération la dimension sociale des échanges, qu’il s’agisse de l’emploi et des droits sociaux fondamentaux. Elle ne se soucie pas davantage de la protection de l’environnement et des milieux naturels ni des normes de santé publique.La Conférence ministérielle de l’OMC qui va se tenir au Qatar du 9 au 13 novembre constitue donc un enjeu majeur pour les peuples, les citoyen(e)s, les salarié(e)s, pour l’avenir même de notre planète. Lors de la précédente réunion de l’OMC à Seattle en novembre 1999, les divergences entre les Etats membres, couplées aux mobilisations citoyennes, avaient empêché l’ouverture d’un nouveau cycle de libéralisation du commerce mondial.Malgré cet échec, l’OMC persiste et signe. Elle a relancé des négociations sectorielles dont l’objectif est de livrer des pans entiers de l’économie à l’appétit des multinationales. L’Accord général sur le commerce des services (AGCS) menace l’existence même des services publics, en particulier l’éducation et la santé. L’Accord sur l’agriculture promeut un modèle d’agriculture productiviste et industriel qui a pour conséquence la standardisation de l’alimentation, l’insécurité, la non souveraineté alimentaire et la disparition des petites et moyennes exploitations au Nord comme au Sud. L’Accord sur les droits de propriété intellectuelle liés au commerce (ADPIC), transforme les processus biologiques et naturels en marchandises en permettant leur accaparement par les multinationales. Le sommet du Qatar vise à accélérer ces processus et à les rendre irréversibles. Il vise à étendre les domaines touchés par la libéralisation, notamment à l’investissement, aux politiques de concurrence, aux marchés publics...À cette logique, nous opposons une autre conception des échanges internationaux, basée sur la solidarité, la coopération, un commerce équitable. Contre le dumping social nous choisissons un développement durable, centré sur le respect des droits des salariés et des populations dans les pays du Nord et du Sud, sauvegardant l’emploi et les droits démocratiques pour tous les peuples et assurant la protection de l’environnement.Il s’agit donc de poursuivre un processus de mobilisation qui s’est élargi depuis Seattle afin d’enrayer la course à la marchandisation totale du monde. Ainsi, la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) a lancé un appel à une journée d’action dans les entreprises le vendredi 9 novembre. Le samedi 10 novembre sera une journée de manifestations à l’échelle internationale. Les organisations signataires appellent les citoyen(e)s, les salarié(e)s, les organisations politiques, syndicales et associatives à organiser ensemble une journée de manifestations dans toute la France le samedi 10 novembre. Cette journée permettra de faire entendre la voix de l’opinion publique et d’interpeller les autorités françaises et européennes sur la base des exigences suivantes :

- le refus aujourd’hui d’un nouveau cycle de libéralisation et de toute extension des pouvoirs et domaines de compétence de l’OMC,

- une évaluation, avec la pleine participation des associations citoyennes, du bilan, ainsi que des règles et pratiques de cette organisation depuis sa création,

- sa subordination aux chartes internationales comme la Déclaration universelle des droits de l’homme, et aux conventions internationales relatives aux droits économiques, sociaux et culturels et aux normes sanitaires et environnementales,

- le maintien et le développement des services publics dans les secteurs essentiels que sont l’eau, la santé, l’éducation, la culture, l’environnement, l’audiovisuel, les services de communication, les transports, le logement, l’énergie, et en conséquence l’exclusion de l’AGCS de tous les services publics, notamment la santé et l’éducation,

- le respect du principe de précaution en matière d’écologie, de santé publique et d’alimentation, notamment en matière de production et distribution des OGM,- l’interdiction des brevets sur le vivant : plantes, animaux, micro-organismes et gènes,

- la proclamation comme bien commun de l’humanité de l’eau, de l’air et du patrimoine génétique.Premiers signatairesAEC, Agir Ici, AITEC, AMF, Les Amis de la Terre, Architecture & Développement, Association des Tunisiens de France (ATF), ATMF, ATTAC, CADAC, CADTM-France, Comité catholique contre la faim et le développement (CCFD), CCC-OMC, CEDETIM, CETIM - Centre Europe Tiers Monde, Club du 21 septembre, Collectif Droits des femmes, Collectif Total-Fina-Elf ne fera pas la loi, Confédération Paysanne, CRID, DECIL de Mantes-la-Jolie, Droits Devant !, Droit Solidarité, Ecologie Sociale, FFMJC (Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture), Forum de Delphes, FGTE-CFDT, Forum pour un autre monde, France Libertés Fondation Danielle Mitterrand, FSU, FTCR, Greenpeace, GRET, Institut Reclus, LDH, Marches Européennes, Les Pénélopes, Solagral, Survie, UNEF, Union syndicale G10 Solidaires, URI-CFDT AuvergneAppel soutenu parLes Alternatifs, Alternative libertaire, LCR, MDC, PCF, Les Verts, La Souris Verte


Mais on peut voir sur le site CGT


(et uniquement là jusqu’au 4 novembre, puis également sur le site CFDT depuis le 5 novembre) la " DECLARATION COMMUNE CGT-CFDT-CFTC-CGC-UNSA ", qui se dit " en accord avec le mouvement syndical international " - notons le flou de la formule :


OMC, ENJEUX D’UN NOUVEAU CYCLE DE NEGOCIATIONS.


Les événements tragiques qui viennent d’avoir lieu aux Etats Unis et les risques d’engrenage qui en découlent, placent l’ouverture de la prochaine conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) à Doha au Qatar sous un éclairage totalement nouveau. Elle doit s’inscrire dans une vision saine et équitable des échanges.


Le fait que le terrorisme et les autres activités criminelles utilisent l’opacité du système et les failles de la réglementation internationale pour prospérer, est révélateur de la fragilité de l’organisation mondiale actuelle. Ce constat appelle une prise de conscience par la communauté internationale de l’urgence et la nécessité d’instaurer une régulation des échanges et de la circulation des capitaux.


Près d’un tiers des échanges commerciaux a désormais un caractère international. Malgré le blocage des négociations multilatérales depuis Seattle, cette proportion ne cesse de croître avec l’adhésion de nouveaux pays à l’OMC et l’extension des négociations à de nouveaux secteurs et domaines : agriculture, services, technologies de l’information et de la communication, produits pharmaceutiques, investissements étrangers directs, etc...


A l’heure où se creusent les inégalités de développement entre pays et dans les pays, une approche qui se réduirait au libre-échange et à des négociations bilatérales déséquilibrées n’est pas acceptable pour le mouvement syndical. Pour servir la croissance et le développement de l’emploi, le commerce international doit être régulé et garantir une répartition équitable des richesses qu’il contribue à produire.


Réussir la reprise de la négociation multilatérale suppose de prendre en compte les garanties fondamentales d’exercice des droits humains au travail, les droits à un environnement sain, à un développement durable et à des produits sûrs.


En accord avec le mouvement syndical international, en réaffirmant ces priorités, nous refusons que la dimension sociale soit la première victime des marchandages en cours sur le contenu de l’agenda large qui serait ouvert à Doha. L’exploitation du travail des enfants au mépris de leur santé physique et morale, le travail forcé et l’esclavage, le non respect des libertés et des droits syndicaux ne peuvent représenter des avantages comparatifs légitimes dans la compétition internationale. Le respect des normes fondamentales du travail, qui ne sont rien d’autres que les droits humains les plus fondamentaux, doit s’imposer à l’ensemble des pays et des entreprises transnationales. Avec le mouvement syndical international, nous insistons pour que l’ensemble des organisations internationales, y compris l’OMC intègre le respect des normes essentielles du travail dans leurs pratiques. Nous rappelons que le mandat donné par le Conseil de l’Union européenne à la Commission pour une nouvelle série de négociations commerciales comprend la création d’un Forum de travail conjoint OIT/OMC sur les questions du commerce, de la mondialisation et du travail. Or cet engagement n’a pas été mentionné dans la communication de la Commission sur les normes essentielles du travail, publiée en juillet 2001. Nous demandons à ce que cet engagement soit réalisé dans les semaines à venir.


Les négociations commerciales doivent contribuer à garantir : · Dans toutes les parties du monde, la croissance durable et la création d’emplois ainsi que l’adoption de mesures efficaces pour assurer aux pays pauvres un meilleur accès au marché et pour stimuler leur développement social et humain ; · La lutte contre les injustices du système actuel du commerce international, qui, par exemple en matière d’accès aux médicaments (accords sur la propriété intellectuelle - TRIPS) obère le développement économique et social des pays en développement ; · Des règles internationales davantage développées et mieux mises en œuvre, en appuyant les règles nationales qui peuvent souvent aujourd’hui être contournées, de sorte que les entreprises multinationales assument pleinement leurs responsabilités vis-à-vis de leur personnel, des territoires sur lesquels elles sont présentes et de la société en général ; · La protection de l’environnement pour qu’elle ne puisse pas être mise en danger par des accords multilatéraux sur l’environnement ; · Le principe de précaution en matière de sécurité des produits et des consommateurs ; · La reconnaissance du caractère multifonctionnel de l’agriculture ; · La libre détermination des Etats en matière de politique économique afin qu’ils ne subissent pas de pression les amenant, contre leur volonté, à privatiser ou à déréglementer des services publics et d’intérêt général ; · Une participation égalitaire des pays en voie de développement aux réunions et conférences de l’OMC et la création de procédures consultatives formelles pour les syndicats et d’autres acteurs non gouvernementaux importants et représentatifs.


Plus généralement, la transparence et la démocratisation doivent devenir la règle en ce qui concerne les négociations, les études menées par l’OMC, le travail des comités et commissions mis en place, et le règlement des différends, à l’intention du public (publications, information à la presse, site internet...), mais aussi en associant les organisations syndicales internationales afin qu’elles puissent y promouvoir la dimension humaine qui fait actuellement défaut.


Les organisations syndicales demandent au gouvernement français de continuer de les associer à tout le processus de négociation. Ce processus doit se dérouler dans la transparence et la concertation à chacune de ses étapes.


Enfin, les organisations syndicales françaises prendront les dispositions nécessaires pour populariser cette déclaration auprès des salariés et faire de la journée du 9 novembre 2001 un temps de débat, de mobilisation et de solidarité avec l’ensemble du mouvement syndical international.


Le 29 octobre 2001


Alors que FO


a décidé de faire bande à part " avec la CISL " sur le même sujet dans un communiqué particulier en première page du site confédéral :


NÉGOCIATIONS DE DOHA


10 jours avant l’ouverture à Doha (Qatar) de la Conférence ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et presque deux mois après les attentats aux USA et leurs conséquences, le Secrétaire Général de Force Ouvrière, Marc Blondel, souligne que cette réunion devrait être l’occasion pour les Gouvernements de s’attaquer aux problèmes de fond.Pour FO, il faut éviter deux écueils :- ne rien faire, ce qui maintiendrait le libéralisme économique actuel,- aboutir à un accord qui renforcerait le libéralisme économique et qui accentuerait les inégalités, la misère et l’exploitation humaine.C’est pourquoi, avec la CISL, Force Ouvrière revendique : - l’adoption de mesures efficaces pour assurer aux pays en développement un accès amélioré aux marchés et pour corriger les déséquilibres créés par l’Uruguay Round.- le respect les normes fondamentales du travail par l’OMC avec la création d’une structure officielle de coopération entre l’OIT et l’OMC.- l’inclusion des références contraignantes pour les normes fondamentales du travail et pour la prise en compte des intérêts des Pays en Développement.(PED) dans les instruments internationaux relatifs à l’investissement.- la réforme de l’OMC pour la rendre plus démocratique et plus transparente en ouvrant ses mécanismes (dont celui du règlement des différends et d’examen des politiques commerciales) au contrôle public.- l’exclusion des services publics de l’accord général sur le commerce des services.- l’adoption d’une déclaration contraignante stipulant que les règles commerciales passent après la protection des droits sociaux. et de l’environnement- l’octroi de statut d’observateur à l’OIT auprès de l’OMC et la mise en place de structures officielles de consultations des organisations syndicales représentatives.- La participation de l’OMC, du FMI et la Banque Mondiale aux travaux de l’OIT sur la dimension sociale de la mondialisation.C’est sur la base de ces revendications que le mouvement syndical libre et indépendant jugera du contenu de la réunion de Doha, et du rôle joué par la Commission et les différents gouvernements européens ."Le travail n’est pas une marchandise" et les droits sociaux doivent primer sur la libéralisation du commerce.


Paris, le 30 octobre 2001


Enfin, le site CNT


presqu’aussi dynamique que celui de la CFTC, affiche un contenu dont l’actualité la plus récente est un appel à la manifestation du 20 octobre (prochain ?) contre la guerre...

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