Une rentrée normale, c'est-à-dire qui n'est pas « chaude ». La « rentrée chaude » a cessé d'être à la mode. C'était devenu un « marronnier », un sujet de discussion saisonnier, rassurant, au bout du compte. La préparation des manifestations intersyndicales du 4 octobre occupe cependant tout naturellement les sites internet des organisations syndicales françaises. La rentrée sociale est aussi marquée par le décès de Jean Luc Cazettes, président de la CFE-CGC. Mort notable, du fait de la qualité de l'homme mais aussi parce que c'est la première fois dans l'histoire du syndicalisme français que meurt, dans l'exercice de ses fonctions, un président de confédération. C'est sur cette disparition - et en guise d'hommage - que nous tenons à ouvrir cette revue de presse.
Vu sur le site CFE-CGC
Nombreux hommages rendus à Jean-Luc Cazettes, président de la CFE-CGC »
Lettre confédérale du 14/09/2005
« La disparition d’un homme de bien
Que « le militantisme et le syndicalisme de combat continuent », tel est le dernier vœu pour la CFE-CGC exprimé par Jean-Luc Cazettes".
Une phrase qui résume une vie. Une vie d’authentique syndicaliste au service de ceux que, très tôt, le président de la CFE-CGC a eu la vocation de défendre : les personnels d’encadrement ».Et L’Edito :
Notre mission : servir !
par Jean-Louis Walter
(...) Mais l’heure n’est pas aux interrogations. Elle est à l’action. Parce que notre devoir est de nous opposer à la précarité qui s’installe. Parce qu’il n’est pas question de laisser les catégories moyennes que nous représentons supporter seules les conséquences financières des mesures irréfléchies du gouvernement. Parce que nous ne pouvons admettre de nous laisser imposer par des ordonnances un détricotage du Code du travail... nous avons tous rendez-vous le 4 octobre prochain dans la rue.
Car c’est dans l’action que la CFE-CGC continuera d’exister.
Vu sur le site du Medef,
l’accent mis sur les rencontres de son nouveau président avec les organisations syndicales.
Après la CFDT, la CFTC et FO, Laurence Parisot a reçu hier Jean-Louis Walter (CFE-CGC) et ce matin Bernard Thibault (CGT). Cela met fin à sa première série de contacts officiels avec les cinq grandes centrales syndicales. Le MEDEF présentera la synthèse de ces rencontres la semaine prochaine et annoncera la démarche qu’il propose pour la suite (21 septembre 2005).
Vu sur le site
... un appel au grand soir :
En grève le 4 octobre !
Le gouvernement Villepin multiplie les mauvais coups contre les salariés et les chômeurs. Après le Contrat nouvelle embauche, ce sont maintenant des mesures fiscales favorables aux couches les plus aisées, la remise en cause de la progressivité de l’impôt, des sanctions contre les chômeurs, la modification des seuils sociaux, la poursuite des privatisations et l’aggravation des attaques contre les services publics. De plus, le pouvoir d’achat des salariés stagne, voire diminue. Dans cette situation, il faut maintenant engager un processus de mobilisation prolongé pour faire céder le gouvernement. La grève unitaire interprofessionnelle du 4 octobre doit être une première étape dans ce sens.
Tout en prétendant vouloir consolider le "modèle social français", le gouvernement Villepin s’emploie à en continuer la destruction systématique déjà commencée par ses prédécesseurs.
- Licenciement express !
- Réforme fiscale pour les plus riches !
- Les seuils sociaux remis en cause !
- La précarité encouragée !
- Défendre notre pouvoir d’achat
- Construire les rapports de force !
L’Union syndicale Solidaires appelle les salariés, les chômeurs et les retraités à faire de cette journée (du 4 octobre) un moment exceptionnel de mobilisation. Pour l’Union syndicale Solidaires, cette journée doit être le point de départ d’un processus de mobilisation de grande ampleur, dans la perspective d’une grève générale reconductible, permettant de faire céder le gouvernement.
- Services publics : les attaques continuent !
Petit à petit, les services publics sont démantelés. Après la privatisation de France Télécom, commencée sous le gouvernement Jospin, puis continuée par celui de Raffarin, c’est maintenant le tour d’EDF/GDF. Le rail n’est pas en reste avec l’apparition de trains privés et la remise en cause de l’existence des trains régionaux, faute de financement par l’Etat. Le démantèlement de La Poste se poursuit avec la création au 1er janvier 2006 de la Banque postale. Face à cette situation, la Fédération des collectifs de défense des services publics a décidé d’appeler à une manifestation nationale le 19/11 .
- Les médicaments encore moins remboursés !
- Logement : le cynisme à l’oeuvre !
- (...)
Vu sur le site de la CFDT
des thèmes qu’on ne voit pas sur les autres sites :
- Télétravail - La CFDT signe l’accord
La CFDT sera signataire de l’accord Télétravail, c’est la décision du bureau national réuni les 20, 21 et 22 septembre. Cet accord s’inscrit, rappelons-le, dans la transposition d’un accord européen, négocié par la Confédération européenne des syndicats (CES). Sans ce texte de référence, il n’y aurait pas eu d’accord en France.
De plus, les partenaires sociaux en France sont parvenus à s’entendre sur des dispositions plus favorables. Ainsi il est nettement précisé que le télétravail ne modifie pas le statut de salarié, ni la législation en matière de contrat de travail.
De même le caractère volontaire du télétravail est affirmé, encadré et protégé.
L’égalité de traitement avec les autres salariés est développée sous différents aspects : santé, sécurité, organisation du travail, formation et droits collectifs. Enfin, et c’était un point essentiel pour la CFDT, tous les points qui précèdent sont impératifs : ils s’appliquent à toutes les entreprises. Certains articles prévoient que des négociations de branches ou d’entreprises pourront adapter l’accord à des situations particulières.
Cet accord donne une illustration très concrète des avancées que les salariés peuvent attendre de la construction de l’Europe sociale.
Déclaration de Rémi Jouan, secrétaire national © CFDT (communiqué de presse mis en ligne le 22 septembre 2005) »
- Contrôle et accompagnement des chômeurs :« sanctionner les demandeurs d’emploi ne fera pas reculer le chômage »
Deux thèmes largement repris par les grands médias, et qui sont apparu en premier sur le site CFDT :
- AZF quatre ans après, tout reste à faire
- HP licencie 1/4 de ses salariés en France
Pas (trop) vu :la position de l’organisation sur la mobilisation du 4 octobre. Ce n’est pas le sujet principal apparaissant sur le site.
Sur le site CFTC
c’est aussi la manifestation du 4 octobre
CFTC : appel unitaire des confédérations CFTC, CFDT, CFE CGC, CGT et CGT FO :(l’ordre dans lequel sont placées les organisations est ... alphabétique ?)
Cette mobilisation doit conduire à des négociations et à des réponses du gouvernement et du patronat notamment pour :
- Le développement de l’emploi, contre la précarité que vient renforcer le Contrat Nouvelles Embauches ;
- L’amélioration du pouvoir d¹achat des salaires ;
- Les droits collectifs et individuels des salariés.
"Ce n’est pas une rentrée sociale comme les autres... Les gens mesurent avec la hausse des loyers ou celle du pétrole ce qu’ils perdent en pouvoir d’achat... les sujets de mécontentement, de souffrance même des Français, se sont accumulés". voit-on sous la signature de Jacques Voisin
Le ‘clou’ est enfoncé par Jacky Dintinger, qui conclut son éditorial par une évocation des « voix des salariés bafoués » :« A peine écoulés les cent jours que le Premier ministre s’est donné pour redonner confiance aux Français, le moins que l’on puisse dire est qu’un certain nombre d’éléments du patronat, et non des moindres, se sont donnés le mot pour ne pas lui faciliter la tâche. Il ne se passe pas de jour sans que les motifs de désarroi de nos concitoyens n’augmentent. Un jour, c’est la Samaritaine qui, profitant de difficultés en matière de sécurité qu’elle aurait pu résoudre autrement, conclut un plan social avec des propositions de reclassement fantaisistes. Qu’on en juge : deux cents postes ont été proposés aux anciens employés du magasin... dont trente pour lesquels il faut parler chinois, coréen ou russe et quarante-trois qui correspondent à des temps partiels. Sans parler de tous ceux qui exigent de traverser la France. Un autre jour, c’est Hewlett-Packard qui, malgré des bénéfices en hausse de 46 % au dernier trimestre, décide de supprimer six mille postes en Europe dont 1 240 en France, au motif que ses coûts sont trop élevés.
Et comment expliquer aux Français qu’ils doivent accepter de payer plus cher leur essence, cette essence dont ils ne peuvent se passer pour se chauffer et, pour nombre d’entre eux, pour se rendre sur leur lieu de travail, tandis qu’ils voient les bénéfices records alignés par les compagnies pétrolières - on parle de cent milliards d’euros pour les sept plus grandes !
Bref, à quinze jours de la mobilisation du 4 octobre, il semble qu’un certain nombre de nos décideurs économiques s’ingénient à nous donner les meilleures raisons d’aller battre le pavé. Qu’ils prennent garde : la plupart ne donnaient pas cher de la manifestation du 10 mars et pourtant, elle a bel et bien rassemblé près d’un million de personnes. Demain, nous pouvons et nous devons faire mieux encore afin que les voix de tant de salariés bafoués soient enfin entendues. »
Vu sur le site CGT
C’est aussi la manifestation du 4 octobre ... et au-delà, qui fait le sujet central :
Les enjeux de la rentrée sociale
Contrat nouvelles embauches, emploi, salaires, assurance chômage, privatisations... les motifs de mécontentement ne manquent pas en cette rentrée de septembre. Les salariés manifestent des attentes urgentes, notamment en matière de salaires, d’emploi, de respect de leur dignité... Dans les entreprises, des luttes sont engagées, des victoires remportées, qui sont autant d’encouragement pour une rentrée combative.
Pour éclairer ces enjeux et faire connaître ses propositions, la Cgt met à disposition de ses militants et de l’ensemble des salariés des fiches thématiques sur les grands dossiers de la rentrée.
Pour une mobilisation unitaire rapide et de grande ampleur La confédération Cgt a réuni le 25 août l’ensemble de ses fédérations et unions départementales pour évaluer les conditions de la rentrée sociale. Les salariés de toutes catégories ne cessent de manifester des attentes urgentes, notamment en matière de salaires, d’emploi, de respect de leur dignité... Force est de constater que les décisions que le gouvernement a prises cet été répondent au contraire aux revendications patronales. Celles qu’il s’apprête à prendre, concernant notamment la protection sociale et les services publics, s’inspirent de la même pensée libérale, pourtant largement contestée. Parallèlement, le Medef poursuit son obstruction dans les négociations sociales en cours et privilégie son intervention auprès des pouvoirs publics et de la majorité gouvernementale particulièrement conciliante.
Dans cette situation, informées des contacts entre les confédérations syndicales, les fédérations et unions départementales de la Cgt se sont unanimement prononcées pour la construction, à brève échéance, d’une mobilisation unitaire interprofessionnelle des salariés des secteurs privés et publics, de grande ampleur, sous forme de grèves et manifestations, portant notamment sur les revendications de salaires, d’emploi, de défense des services publics...
Vu aussi,un commentaire sur le nombre d’adhérents de l’organisation : Le cap des 700000 syndiqués Cgt est franchi Le bilan organisation / vie syndicale d’août recense 700 926 syndiqués, alors que vingt-et-une organisations n’ont pas encore transmis leur état. Il s’agit des syndiqués ayant acquitté leur Fni à leur syndicat au cours de l’année 2004. Ce résultat, loin d’être définitif, marque une progression par rapport aux nombres de syndiqués recensés en 2003 et 2002, respectivement 695 916 et 682 031.
Et enfin , un dossier plus complet qu’ailleurs sur la « Réforme de la Sécurité sociale » :(...) Pour permettre le progrès de la santé, garantir un système solidaire de Sécurité sociale, pour les générations actuelles et à venir, la Cgt affirme que d’autres choix sont possibles :
- le droit à la santé pour tous comme droit inaliénable pour chaque être humain dans la société, à l’entreprise, dans son cadre de vie... ;
- un financement équitable, solidaire, favorisant le social, l’emploi, les salaires... La Cgt est favorable à une réforme en profondeur du système de financement de la Sécurité sociale, favorisant les entreprises qui développent l’emploi et une véritable politique salariale au détriment des grands groupes qui affichent des résultats exceptionnels au détriment de l’emploi bien rémunéré qui apporterait des recettes nouvelles à la Sécurité sociale ;
- la Cgt est opposée aux exonérations de cotisations et propose la mise en place d’un fonds de garantie alimenté par les entreprises pour compenser les dettes patronales ;
- elle revendique la taxation des revenus financiers et de l’ensemble des rémunérations exonérées de cotisations sociales ;
- une prévention de haut niveau. La loi Douste-Blazy, comme la convention médicale de janvier 2005, fait globalement l’impasse sur la prévention et sur l’éducation à la santé comme elle fait totalement l’impasse sur la santé au travail.
La Cgt propose d’agir pour :
- une politique de santé plus préventive au travail et dans la société : la reconnaissance de tous les accidents du travail et des maladies professionnelles (dont les cotisations sont assurées par les employeurs) ;
- une tarification de ces cotisations accidents du travail et maladies professionnelles qui stimule la prévention des risques pour la santé en rendant la « réparation » plus chère (coût à payer par les employeurs).
- Une offre de soins de qualité. Bon nombre de régions rurales, de villes périurbaines notamment, ont un manque crucial de professionnels de santé ce qui pose la question d’un accès aux soins de proximité pour une partie grandissante de la population ;
- une meilleure organisation du système de santé et l’attribution de moyens humains et matériels à l’hôpital public pour lui permettre de remplir sa mission de service public.
La Cgt formule trois exigences :
- gérer réclame une légitimité forte et reconnue validée par des élections ;
- cette gestion doit s’exercer au sein d’un conseil d’administration et non dans le cadre d’une structure telle qu’instituée par la réforme qui renforce le rôle de l’Etat ;
- les partenaires sociaux doivent élaborer le budget, puis le négocier avec l’Etat, avant son adoption par le parlement.
Vu sur le site
une proposition de l’Union Départementale des Deux-Sèvres, avec le soutien de la Fédération de l’Energie :
Le Comité Confédéral National de la CGT-Force Ouvrière réuni à Limoges les 21 & 22 septembre 2005 apporte son soutien aux salariés de la Régie d’Electricité des Deux-Sèvres qui, par la grève, exigent l’application d’une décision de justice annulant le transfert de la vente de l’électricité à une société privée (capitaux Groupe SUEZ) et qui demande le retour immédiat de cette activité au sein du service public départemental.
Vu, un dossier sur l’amiante. Extraits :
« Chronique d’un désastre annoncé Article paru dans FO Métaux n°438 - Septembre 2005 »
« L’amiante a longtemps fait partie de notre quotidien sans créer la moindre inquiétude dans le grand public. Cette fibre, utilisée pour de nombreuses fabrications, des grille-pains aux freins des voitures en passant par les bâtiments et les paquebots, disposait de bien des qualités pratiques et financières pour plaire aux industriels. Ainsi, électriciens, sidérurgistes, dockers, mécaniciens de marine et des centaines d’autres professions ont été en contacts durant des décennies avec ce produit. Le danger était pourtant bien présent : invisibles, les fibres microscopiques se collaient sur les poumons et engendraient à terme des cancers.
Au niveau international, le sujet a été abordé lors de conférences sur les maladies professionnelles, notamment par le Bureau International du Travail à Bucarest en 1972 ou par la FIOM à Oslo en 1976. A chaque fois, l’amiante y était présenté comme un produit cancérigène ayant déjà fait des milliers de victimes.
Pour faire face aux premières inquiétudes, la France a créé en septembre 1982 un Comité Permanent de l’Amiante (CPA), financé par les industriels, où siégeaient des représentants du gouvernement, du patronat, des organisations syndicales et des scientifiques. Celui-ci n’a cessé de produire des rapports rassurants quant à la toxicité du produit.
Force Ouvrière est la seule organisation à avoir refusé d’y participer et n’a cessé de dénoncer l’existence de ce comité et les fausses informations qu’il propageait. Ce comité se dissoudra dans une discrétion suspecte en 1995. Aucune commission d’enquête n’a pu être mise en place sur ce sujet et les membres du CPA n’ont encore jamais eu à répondre de leurs actes.
Suite à un rapport de l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), qui affirmait que l’amiante provoquerait la mort de 100 000 personnes en France d’ici 2025 pour les personnes ayant été exposées entre 1982 et 1995, les pouvoirs publics ont enfin fini par l’interdire en 1997. Si plus d’un millier de procédures civiles ou pénales ont été engagées entre 1996 et 2000, les réparations pour les victimes n’ont toujours pas abouti. »
Vu sur le site du DGB
Un commentaire critique sur la politique européenne en matière de services, plus connue chez nous sous le nom de directive Bolkestein :Die Dienstleistungsrichtlinie (DLRL) Im Jahr 2000 einigten sich die Staats- und Regierungschef der EU-Mitgliedstaaten auf die sogenannte "Lissabon-Strategie" : Bis 2010 sollte die EU zum "wettbewerbsfähigsten und dynamischsten wissensbasierten Wirtschaftsraum der Welt" werden. Der Entwurf für eine Richtlinie zu "Dienstleistungen im Binnenmarkt", im Februar 2004 vom damaligen Binnenmarktkommissar Bolkestein vorgelegt, ist in diese Strategie eingebettet. Mit ihr sollen alle bestehenden Hindernisse für den Wettbewerb im Binnenmarkt beseitigt werden. Die Europäische Kommission möchte damit den freien Dienstleistungsverkehr sowie die Niederlassungsfreiheit voranbringen.
(...)
Grundlage der Dienstleistungsrichtlinie (DLRL) ist das sogenannte Herkunftslandprinzip. Die Erbringung von Dienstleistungen soll demnach im Wesentlichen den Gesetzen und Standards unterliegen, die am Unternehmenssitz des Dienstleisters gelten. Zu diesen Regeln gehören auch die Lohn- und Arbeitsbedingungen der Beschäftigten. Die Folge : In Deutschland wie in anderen EU-Staaten gäbe es kein verlässliches Regelwerk mehr für Dienstleistungstätigkeiten und die damit verbundenen Verbraucherschutz-, Arbeits- und Umweltstandards, sondern ein zufälliges Nebeneinander von 25 verschiedenen Rechtsordnungen. Erschwerend kommt dabei hinzu : Für Kontrollen sind ebenfalls allein die Behörden im Heimatland zuständig. Der DGB kritisiert diesen Ansatz : Die Ziele einer gemeinsamen europäischen Strategie für den sozialen Fortschritt werden so aufgegeben. Durch die Einführung eines nicht an Konditionen gebundenen Herkunftslandprinzips würde künftig nur noch die reine Marktregulation gelten. Ein besonderes zusätzliches Problem ist der Geltungsbereich der Dienstleistungsrichtlinie. Statt übergreifender Regelungen über alle Dienstleistungen hinweg sollen passgenaue Regelungen für einzelne Marktsegmente gefunden werden.
(...) es müssen die Bestimmungen am Arbeitsort ("Erbringungsort") gelten.
Vu aussi, le point de l’organisation sur les questions économiques et sociales qui se posent d’après elle aux deux partis après les dernières élections :
Bundestagswahl 2005
Am 18. September 2005 haben die Wählerinnen und Wähler in Deutschland gewählt. Sehr früh, schon Anfang Juni, hat der Deutsche Gewerkschaftsbund seine Anforderungen an die Parteien in der Bundestagswahl formuliert. Mit Blick auf eine am Gemeinwohl orientierte Politik stehen die Themen Erhalt und Erneuerung des Sozialstaates, Tarifautonomie, Mitbestimmung und wirksame Initiativen zur Anregung von Wirtschaft und Arbeitsmarkt im Zentrum der gewerkschaftlichen Forderungen. Deutschland, so der Tenor der Anforderungen, bleibt unter seinen Möglichkeiten - mit einer sozial gerechten Politik für Deutschland und Europa - kann der Minustrend gebrochen werden.
Die Parteien haben ihre Programme vorgelegt. Der DGB bleibt seiner Tradition als Einheitsgewerkschaft treu : Eine Wahlempfehlung wird der DGB nicht geben. Er setzt auf die inhaltliche Auseinandersetzungen mit den Forderungen der Parteien im Wahlkampf. Aber auch nach der Wahl werden der DGB und die Mitgliedsgewerkschaften die Arbeit einer neuen Regierung wie der Opposition an unseren Anforderungen messen. Hier finden Sie die Anforderungen des DGB, aktuelle Materialien und Stellungnahmen sowie die Antworten der Parteien an den DGB - so sie zu dem Katalog Stellung genommen haben.
Vu sur le site AFL CIO,
une analyse de son dirigeant sur les conséquences du cyclone, et notamment l’entrée en campagne du syndicat pour changer de gouvernement et de président :
America Needs a New Direction
Hurricane Katrina showed us the high cost of giving tax breaks to the wealthy rather than investing in America’s infrastructure. It showed us the high cost of putting politics ahead of experience in appointing federal officials. It showed us just who is treated as expendable in our society-the sick and the old. It showed us the devastation of urban poverty and its disproportionate impact on people of color.
Katrina was a mirror reflecting the ugly face of misguided, unjust federal priorities-priorities we must change.
The crises facing working families in the Gulf Coast are acute versions of the crises facing all working families every day in every part of this country. The unjust priorities that destroyed lives in that region are eating away at everyone but the wealthy and well-connected.
The AFL-CIO and our affiliate unions have embarked on a campaign to give America a new direction-to put the interests of working families and the poor, half of whom work full-time, before the special interests of politically connected businesses and wealthy individuals.
In town hall meetings across the country this fall and winter, we’re going to debate this new direction for a strong and secure America. And we’ll go door to door in a Community Walk for Change to take the message to a million homes.
We need no debate, though, to start on an immediate list of priority actions for rebuilding the Gulf Coast and the country. Our first steps have been rushing aid and assistance to the region, opening Worker Centers, distributing clothing and food and funds and, as a movement, committing more than $10 million for hurricane survivor relief. At the same time, we are urging Congress to press President Bush to reverse his callous suspension of Davis-Bacon wage protection for the working men and women who will rebuild the Gulf Coast. We demand that Congress reject attempts to finance Gulf Coast rebuilding by cutting programs for working families and the poor. We insist on accountability for all government contracts to repair Katrina’s damage ; not one cent should be wasted on corruption or windfall profits or used to finance attacks on workers’ rights.
We’re also leading the fight for a federal and state agenda to raise the minimum wage that should have been increased years ago, to make affordable health care available to all, to protect pensions, to create and keep good jobs here in America and to invest in infrastructure improvement, education, homeland security and other vital public services. Finally, we are going to turn up the heat to convince Congress to pass the Employee Free Choice Act so every worker has the freedom to choose for himself or herself whether to join a union, without employer intimidation or harassment.
It’s impossible to look into the mirror of Hurricane Katrina and not dislike what we see. But this disastrous hurricane has been a call to action-a call America’s union movement is answering.
Vu un “rappel des chiffres” : 9 millions d’adhérents :
AFL-CIO President John J. Sweeney, elected in 1995, with AFL-CIO Secretary-Treasurer Richard Trumka and AFL-CIO Executive Vice President Linda Chavez-Thompson lead the federation of America’s unions representing 9 million workers
Vu enfin sur Yahoo information
un communiqué sur le comité d’entreprise EDF :
La Cour des Comptes accablerait le comité d’entreprise d’EDF
La Cour des comptes "accable" le comité d’entreprise (CE) d’EDF, taxé d’ "irrégularités", selon Le Figaro, dans un rapport confidentiel dont la teneur est révélée lundi par le quotidien.
"Financement indirect de la Fête de l’Humanité, soutien aux mouvements des intermittents du spectacle, subventions déguisées aux syndicats de l’énergie...la Cour révèle des irrégularités qui pourraient conduire plusieurs gestionnaires sur les bancs d’un tribunal", assure Le Figaro. Après avoir noté que "la CGT règne sans partage depuis la fin de la guerre" sur cette "institution historique" du CE, "forte d’une cagnotte de 400 millions d’euros alimentée par 1% des recettes de gaz et d’électricité en France", le quotidien donne les grandes lignes de ce document "de plus de mille pages", intitulé "Relevé de constatations provisoires" de 1998 à 2003.
A propos de la gestion par le CE de "quelque 150 restaurants d’entreprises et cantines qui servent plus de six millions de repas par an", "les magistrats ont constaté que le coût moyen du repas était de 12 euros quand les grandes centrales de restauration évaluent le leur à six euros seulement", indique Le Figaro à propos de ce qu’il qualifie de "dérive" épinglée par la Cour.
Dans les centres de vacances, qui représentent "plus de 40% des dépenses" du CE "et moins de 14% des rentrées", selon le quotidien, "les magistrats ont débusqué de nombreuses irrégularités, comme la confusion de comptes bancaires nominatifs"."
La gestion des effectifs, soit "plus de quatre mille personnes dont 1.052 sont mises à disposition par EDF et GDF", est "particulièrement imprécise", avec "des dossiers qualifiés de lacunaires", toujours selon le quotidien, qui ne publie pas le texte du rapport confidentiel. Le Figaro assure enfin que le CE est sous le coup d’une enquête judiciaire "toujours en cours" depuis février 2004 pour "abus de biens sociaux" au tribunal financier de Paris.
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